Nous étions à la visite de presse de l’exposition éclectique Les Boutographies #19 au Pavillon Populaire,  en compagnie des photographes de la sélection officielle.

Ainsi, nous avons effectué une déambulation guidée par Christian Maccotta – directeur artistique des Boutographies – passant par des ambiances,  des thématiques et surtout des travaux photographiques variés.

Nous commençons par l’étage : la photographe française Mélissa Boucher s’intéresse à la question de la jeunesse vietnamienne ; Peter Franck  réutilise des images d’archives et travail sur la représentation que l’on se fait de l’image, les images construisant une vision du monde.

Puis vient la série de la russe, Patricia Morosan, proposant une définition de ce qu’est l’identité européenne, s’inspirant de plusieurs lieux marquants. Viennent les œuvres de la photographe suisse, Brigitte Lustenberger utilisant aussi d’autres supports pour mettre en avant des couches d’histoire parlant de la mémoire que véhicule la photographie, impactant notre rapport au temps.

Sébastien Cuvolier s’est passionné pour l’Iran et les espoirs iraniens suite à son périple dans ce vaste pays. Les photos sont teintées d’une vision très personnelle, surlignant les complexités et les richesses de l’Iran.

Au rez-de chaussé, le travail de Geoffroy Caffiery est intimiste, il se questionne sur la santé mentale, la folie. La photo permet de dire quelque chose sans les mots, rempli de sensibilité et réalité. Antoine Lecharny est le benjamin de l’exposition, proposant un travail entre photographie et graphisme autour de la solitude, qui donne l’impression de profondeur.

Ulrike Hannemann traite de manière tant historique qu’esthétique, du Vietnam avec la question de la représentation. Qu’est veut montrer le pouvoir politique ?

Marja Sterck nous offre une série silencieuse, douce, déboussolante sur la sérénité ; Matthieu Gafsou  montre différentes facettes de la toxicomanie avec un rapport physique à la question, invitant à se faire dévisager.

La série de Martha Frieda Friedel questionne sur la beauté, sa norme, offrant une vision décalée du rapport à cette beauté. Olivier Gschwend est un chercheur en neuroscience, il offre quelques détails sur son environnement professionnel réveillant l’imagination et le questionnement.

À ces séries talentueuses habillant le Pavillon Populaire s’ajoute une projection d’une heure, offrant un défilé numérique de 20 séries très variées d’autres photographes, accompagnée d’un travail sur le son.

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