Hier soir, le théâtre Jean Vilar a commencé sa saison avec une pièce poignante : Vivre d’Hugo Paviot.

« Ressentir afin de comprendre. Cela me semble être le travail de l’artiste, à l’inverse de celui de l’historien. » Hugo Paviot

V
ivre, c’est la troisième pièce d’un projet d’écriture et de mise en scène d’un triptyque d’Hugo Paviot, fondateur de la compagnie Les Piqueurs de Glingues.
Vivre, c’est l’histoire d’Alexandre, artiste, échappant de peu à un attentat suicide dans un pays du Moyen-Orient. Il va alors s’obstiner à retrouver une fillette au regard profond, ayant loupé de peu d’appuyer sur sa ceinture explosive. Cela traite d’une réalité un peu trop dans l’ombre et pourtant si présente sur d’autres continents : le terrorisme, et ici, plus particulièrement les attentats suicides.
Vivre, c’est un comédien époustouflant, touchant, poignant, un jeu d’acteur sublime en totale harmonie avec le travail de lumière et sonore. Seul sur scène, il fait vibrer le public, provoquant des vagues d’émotions, jouant un personnage qui redonne foi en l’humanité, projetant poétiquement un filet de lumière sur un sujet d’actualité si sombre.
Vivre, cela vous retourne, vous chamboule positivement, faisant réfléchir sur la question du terrorisme, de l’altruisme, de l’humanité.

Texte et mise en scène : Hugo Paviot
Création lumière : Caroline Nguyen
Création et régie son : Christine « Zef » Moreau
Régie lumières : Benoît André
Avec : David Arribe