Les sorties cinéma de la semaine !
On aime se nicher dans les sièges (hyper) confortables d’un cinéma. Au chaud l’hiver, au frais l’été, y’a pas à dire, c’est vraiment un sacré bon compromis, le cinéma. Et chaque semaine, on les attend, avec impatience, les sorties cinéma !


La lutte des classes
de Michel Leclerc

Leila Bekhti et Edouard Baer forme le couple bobo par excellence. Elle est avocate d’origine maghrébine et a grandi dans une cité. Lui, anar et batteur dans un groupe de punk-rock, il refuse toute forme d’ambition sociale ou économique. Sofia et Paul (dans le film) ont aussi un fils, Corentin. Ils rêvent que leur enfant puisse s’épanouir dans une école faite de mixité sociale. Les problèmes arrivent lorsque tous les amis de Corentin désertent l’école…
Un film à la fois drôle et efficace, qui retourne et confronte les clichés !

« « La lutte des classes » manie la caricature pour faire rire. Tout en interrogeant avec subtilité l’écart entre les valeurs, les peurs et les actes. » Le Parisien


Curiosa
de Lou Jeunet

Marie de Héredia épouse le poète Henri de Régnier pour essuyer les dettes de son père.
Mais c’est le poète Pierre Louys qu’elle aime. C’est avec lui qu’elle s’initiera à l’amour et à l’érotisme dans une liaison alimentée par la photographie et la littérature qu’ils imaginent ensemble.
Un film lumineux, qui parfait les acteurs. Un film sur le désir, aux images pleines de charme.

« Hyper sexuel sans une once de vulgarité, ce film de chambre et d’émancipation féminine repose aussi sur le talent, au naturel, d’un trio d’acteurs éblouissants de beauté et de modernité. » Télérama


J’veux du soleil
de François Ruffin et Gilles Perret

Il l’a fait. Celui qui réalisait « Merci Patron » reprend la caméra. Après avoir investi la politique et surtout, l’Assemblé nationale en tant que député. Ruffin est de retour au cinéma avec un film « sur l’actualité ». Du jaune, de l’actualité, un film sur l’actualité des gilets jaunes. Avec Gilles Perret, François Ruffin sillonnent les ronds points de France à la rencontre de ces militants en jaune et leurs donnent la parole.

« Cette lutte aura enfin trouvé une représentation digne (quoique forcément partielle) dans la première oeuvre qui lui aura été consacrée au cinéma. Un lieu pour réfléchir, comme les gilets fluorescents. » Les cahiers du cinéma


Los silencios
de Beatriz Seigner

Nuria, Fabio et leur mère ont fui le conflit armé colombien pour se retrouver dans une petite île au milieu de l’Amazonie aux frontières du Brésil, du Pérou et de la Colombie. Un jour, leur père disparu réapparaît dans leur nouvelle maison.

« Fable au rythme serein sur le deuil et le temps […], « Los Silencios » envoûte par la beauté de son récit comme de sa mise en scène, cousue majoritairement de larges et longs plans-séquences. » L’écran fantastique


Tel Aviv on fire
de Sameh Zoabi

Salam, palestinien, vit à Jérusalem. Stagiaire sur le tournage d’une série arabe très connue « Tel Aviv on fire », chaque matin il traverse le même check-point pour se rendre sur son lieu de travail à Ramallah. Un matin, il se fait arrêter par un officier israélien (accessoirement fan de la série). Pas d’autre sortie de secours, il prétendra être le scénariste de la série. Rien ne se passera comme prévu lorsqu’il se voit imposer un nouveau scénario par l’officier israélien (Assi).

« Derrière la satire, il y a surtout un film malin et parfois touchant qui unit au lieu de diviser. On en sort le sourire aux lèvres. C’est déjà beaucoup. » Le Journal du Dimanche


Comme si de rien n’était
d’Eva Trobisch

Janne est une femme moderne, éduquée et rationnelle. Elle crie au droit d’être qui elle veut. Sa vie bascule suite à une réunion d’anciens camarades. Tout va bien mais jusqu’à quand ?

« Le film ne juge ni n’assène aucune leçon. Il restitue, brillamment mais cliniquement, les effets d’une bombe à retardement. En roc se découvrant soudain friable, l’actrice Aenne Schwarz est impressionnante. » Télérama