Déverser le langage sans cesse.

Le topo : des toiles de peintures, trois hommes dont un à tout faire, un accordéoniste et l’homme hors de lui.

C’est avec une énergie fulgurante que l’acteur (hors de lui) va et vient, court, chante, danse, grimace sur la scène.
Nous sommes face à quelque chose d’inhabituelle, pas désagréable, je sens le public très réceptif à la performance scénique à laquelle nous sommes en train d’assister.
Tout au long de la pièce, on comprend l’amour du vocabulaire, du mot, du langage, de la langue, des langues, de l’acte de parler, de l’énergie qui émane du langage.
Les trois hommes se répondent, par la chanson, par le geste. Et ça marche bien.
Je sors de là un peu confuse (un confus agréable qui fait sourire) et enthousiaste par ce que je viens de voir. Une pièce poétique, drôle avec beaucoup d’émotion = soirée théâtre réussie.


Crédits Photo : © Simon Gosselin