Cette semaine, le chorégraphe israélien Hillel Kogan présentait sa création “we love arabs”, interprété en duo avec le danseur Adi Boutrous au Théâtre Jean Vilar. Nous y étions, on vous en parle.
Avec enthousiasme le public se lève pour applaudir les deux danseurs.
Le chorégraphe met en scène le processus de création d’un spectacle de danse où il joue sur la coexistence des corps, sur les préjugés et les rapports juif/arabe et déconstruit avec ironie les clichés ethniques. Il questionne l’identité et la légitimité à être, dans un espace, sur un plateau, sur une scène de théâtre. On observe ces deux êtres, l’un dirigeant l’autre, se pliant aux demandes chorégraphiques de l’un ; tous deux évoluent dans un espace où les questions identitaires et le rapport à l’autre sont omniprésentes. Tout ça donne un sacré mélange, drôle, beau, touchant, parfois symbolique.