Chez Michèle Murray, dont on a pu voir Atlas / Etudes, créé à l’invitation du Festival Montpellier Danse en 2018, les trajectoires tracent une architecture interne et le temps est modelé par la présence latente des corps. Sa nouvelle création WILDER SHORES (Rives plus sauvages) doit son titre à un tableau du peintre américain Cy Twombly nommé The wilder shores of love (les rives plus sauvages de l’amour). Dans ce spectacle, les rivages abordés sont ceux de la chorégraphie et de la façon de déborder le temps et l’espace. De chutes suspendues en circulations fluides, Michèle Murray inscrit une géométrie faite d’absences et de retours à soi, comme si la danse était toujours prête à s’échapper. WILDER SHORES s’aventure aussi dans les méandres d’une conversation entre danse, musique et lumière. Les six danseurs explorent de nouveaux chemins entre abstraction formelle et fragments narratifs sur la musique de Gerome Nox. Agnès Izrine
Pour cette création, Michèle Muray a été accueillie en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse avec le soutien de la Fondation BNP Paribas
Ce spectacle a reçu le soutien du FONDOC, fonds de soutien à la création contemporaine en Occitanie