Le film de Miloš Forman dresse un portrait jubilatoire d’un Mozart complexe et contradictoire, tantôt surexcité, tantôt d’une gravité extrême, à l’image de sa musique en somme.
Vienne, novembre 1823. Un vieillard, Antonio Salieri, compositeur à la cour, tente de mettre fin à ses jours. Il affirme être responsable de la mort de Mozart, trente ans plus tôt. Il raconte la rivalité qui l’a opposé à Mozart, arrivé en 1781 à Vienne, précédé d’une enviable réputation… Loin du film tristement emperruqué, Amadeus est une symphonie d’images irrésistible, une ode visuelle à la musique, récompensé par 8 Oscars, 4 Golden Globes, un César, entre autres prix internationaux, lors de sa sortie en 1984. La musique est signée Mozart bien sûr, mais aussi Salieri et Pergolèse. Elle est interprétée en direct par l’Orchestre national Montpellier Occitanie et le Chœur de l’Opéra national Montpellier, rejoints par les jeunes chanteurs d’Opéra Junior. L’émotion n’en sera que décuplée.