« Après les pièces de groupe, les grands événements collectifs comme Fous de Danse, ou Terrain, le déluge de chiffres et de mots d’infini, l’Happening Tempête et les 10 000 gestes, SOMNOLE, solo minimal est une sorte de retour au calme ou à l’essentiel, une chorégraphie alanguie traversée de sursauts, d’impatiences, à la manière d’un corps cherchant le repos. Une jonction intime entre dedans et dehors, un nouveau monde à explorer pour le chorégraphe qui, pour la première fois, s’attache à accepter le chaos », Agnès Izrine.
Entre jour et sommeil, dès les arrachements de la nuit, on touche le suspens, on respire à l’écoute du silence. Alors l’air que l’on expire se fait souffle, sifflement léger, musique qui vous insuffle un mouvement, une danse peut-être. SOMNOLE, premier solo de Boris Charmatz écrit pour lui-même, s’inspire de ces états de latence, des ressacs du rêve et des cris du réveil, pour créer une pièce intime, faite de réminiscences mélodiques et de souvenirs d’enfance.