Le pitch : Dans le café-buffet de la gare de Milford, un homme et une femme, Laure et Alec, se disent adieu. Submergée par la tristesse, emportée par le lyrisme de la musique de Rachmaninov, Laura de retour chez elle, se remémore sa liaison.
Tour à tour présenté comme une chronique réaliste par son ancrage dans un univers quotidien, mais aussi comme un mélodrame déchirant sur les conflits du désir et du devoir, Brève rencontre est un classique paradoxal fait de tension entre fantasme et réalité, passé et présent, mouvement et immobilité. Tout est déjà joué dans Brève rencontre puisque le film est un flashback, et tout le film est construit sur le contraste entre un mouvement incarné par les trains et les rêves de voyage de l’héroïne, et l’immobilité de l’héroïne qui, assise dans le fauteuil de son salon, se souvient. Brève rencontre se construit dans la contradiction entre le mouvement circulaire d’un récit clos sur lui-même et la ligne de fuite ouverte par le passage des trains et les rêves et souvenirs qu’ils accompagnent vers un ailleurs utopique.