Dans ce film qui a obtenu le Grand Prix du Jury à Cannes en 1989, l’acteur principal est le septième art !
Philippe Noiret (Alfredo), projectionniste bougon mais chaleureux, et Jacques Perrin (le petit Toto), orphelin devenu Salvatore, cinéaste reconnu, se sont dévoués à ce film consacré à l’amour du cinéma.
L’histoire se passe dans un petit village de Sicile après la Seconde Guerre mondiale. Les habitants sont pauvres, le cinéma est leur seule distraction. C’est cette image fixe qui « par magie » s’anime, se déplace sur une place de village ou dans ces petites salles populaires qui faisaient le cœur de la vie sociale des gens avant l’arrivée de la télévision.
Une histoire d’amour filial commence pour les deux personnages au travers de l’apprentissage d’un métier-passion. Tout apprendre de la vie à travers des histoires romantiques, des épopées, des drames, de comédies, maîtriser cet art qu’on qualifiait de « magique », c’est le destin qui se présente à Toto.
Alfredo sera celui qui lui apportera la culture et plus tard lui apprendra à voler de ses propres ailes en vivant de sa passion. Nous les accompagnons avec émotion, nous rions, nous rêvons et nous retrouvons nos propres souvenirs dans ce cocktail délicieux de rire et de nostalgie.
Le spectateur va voir défiler un pan entier de l’histoire du cinéma au travers de ces films devenus des « classiques ». Le scénario, les acteurs et la musique sublime d’Ennio Morricone font de Cinéma Paradiso un film nostalgique et chaleureux, sensible et joyeux. Il est un parfait hommage à l’amour du grand écran.
