Un concert symphonique d’exception.
Deux symphonies très différentes dans ce concert : la 1ère de Chostakovitch, écrite pour son diplôme de fin d’études au Conservatoire de Leningrad alors qu’il n’a que 19 ans. Dès la première en mai 1926, c’est un succès éclatant car la veine mélodique du compositeur russe est déjà présente dans toute sa richesse. Quant à la 3e de Saint-Saëns, véritable féérie de couleurs, elle fait appel à un piano à quatre mains et à un orgue, bien qu’aucun des deux instruments ne jouent le rôle de soliste, manière ironique pour Saint-Saëns de traiter les deux instruments dont il était un grand virtuose. Directeur musical honoraire de l’Orchestre national de Lille, Jean-Claude Casadesus mène désormais une vie très active de chef invité.