Quoi de mieux que débuter cette saison symphonique par le Concerto pour piano en la mineur de Schumann, un des sommets du genre ? Orchestre et soliste y agissent sans rivaliser comme deux individualités complémentaires aux capacités expressives infinies. Longtemps, Clara Schumann s’en réservera le quasimonopole avant que les pianistes du monde entier n’en fassent un des piliers de leur répertoire concertant. Le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes unanimement loué pour sa technique parfaite au service d’une sensibilité sans fin, en sera l’interprète de choix. En deuxième partie, Michael Schønwandt se fait l’ambassadeur rêvé de la Deuxième Symphonie de son compatriote Carl Nielsen, créée en 1902 qui décrit de façon ambivalente quatre tempéraments à entendre comme des humeurs, symphonie dédiée à Ferruccio Busoni.
Organisé par Opéra Orchestre national de Montpellier 21 22
