Un spectacle à la croisée des musiques et des latitudes : imagine-t-on des Congolais chantant du Monteverdi ? Des sapeurs de Kinshasa – au sens de bien sapés – dansant sur du Gluck ?
Un spectacle-fusion, jazz, baroque, pulsations africaines. A en faire chavirer la perruque d’Henry Purcell.
Un chorégraphe belge, Alain Platel, un saxophoniste de même, Fabrizio Cassol, un guitariste et chef d’orchestre congolais, Rodriguez Vangama. Mais aussi un orchestre de treize musiciens, des dandy-danseurs, un rideau de fond de scène constellé de résidus de la guerre – car tout n’est pas musique au Congo…- les ombres mêlées de Nina Simone, de Gluck, de Monteverdi…
Tel est ce spectacle où l’Afrique de toujours et l’Europe des temps baroques confrontent, entrecroisent, échangent leurs héritages. Musique savante et rythmes traditionnels montant des villages africains, contre-ténor et likembe. Baroque’n roll pourrait-on dire… Ce spectacle a fait le tour d’Europe et a, partout, soulevé des publics pris de soudaines fourmis dans les jambes. Tant sont grands l’enthousiasme, l’énergie jubilatoire, l’espèce de grâce communicative de ces chanteurs-danseurs-musiciens que rien n’effraie.
+ d’infos :
Contremarque à échanger à la billetterie à partir d’une heure avant la représentation.
Direction musicale : Fabrizio Cassol
Direction artistique et mise en scène
Durée : 110 minutes
Image : ©Zoé Aubry
