Dystonie

Trois jongleurs, trois univers, trois énergies nous entraînent dans un état proche de la transe. Après Flaque, qui avait époustouflé le public du Chai du Terral, la chorégraphie transgressive et parfaitement maîtrisée de Dystonie plonge ses spectateurs dans un voyage échevelé. Ici, le trouble du mouvement appelé dystonie en médecine, se charge d’une puissance immatérielle, distordant toutes les lois de la physique et de l’anatomie. En s’inspirant de ces mouvements désarticulés, les trois protagonistes explorent les attitudes corporelles que leur inspire l’imaginaire du moche, du gag ou de l’obsession, transgressant les codes du jonglage avec un humour et une apparente décontraction réjouissante. De contractions frénétiques en décontractions troublantes, les va-et-vient incessants d’une petite balle blanche démultipliée à l’infini créent un univers onirique d’une puissante énergie.