Sous la baguette sensible de Michael Schønwandt, la saison symphonique se termine en beauté avec deux grandes oeuvres du répertoire classique.
Le Concerto pour piano n° 1 de Tchaïkovski tout d’abord, où l’on se dit que le compositeur a eu raison de ne rien céder aux cris scandalisés du pianiste Nikolaï Rubinstein qui qualifia d’injouable et sans valeur ce bijou du répertoire. Au chapitre des curiosités, on signalera que Tchaïkovski y a utilisé plusieurs chansons du folklore ukrainien et même un air français « Il faut s’amuser, danser et rire ».
En deuxième partie, voici Une Vie de héros, couronnement d’une décennie de grands poèmes symphoniques inspirés à Strauss par des arguments littéraires, poétiques et philosophiques. À 34 ans, le compositeur bavarois se met lui-même en scène en s’autoparodiant, non sans une bonne dose d’humour.