MAÏA BAROUH (Japon / France) :
Maïa Barouh s’est tardivement autorisée à rejeter l’injonction sociale d’une appartenance culturelle exclusive. Ses deux langues maternelles, le français et le japonais, s’entremêlent au creux des mêmes chansons, tout comme s’y entrelacent voix et flûte. Biberonnée à la bossa et aux douceurs que lui susurrait Pierre Barouh, son père « roi du slow-biz », elle a vu dans les outrances underground, dans les sonorités abrasives des machines, dans le délicieux brouillage des repères, une forme d’émancipation joyeuse.
Voix tellurique, transe tribale, présence magnétique : un pur sortilège.
CARAVAN PALACE (France) :
Convoquer les années folles sur le dancefloor.
Tel était le postulat de ces trublions électro lorsqu’ils ont gavé leurs samplers de pépites rétro croustillantes, de swing et de volutes manouches. Au prix d’un dur labeur, mais aussi parce que les trois fondateurs parisiens étaient des instrumentistes chevronnés passés par le rock et le jazz, l’expérience de labo s’est changée en projet scénique ambitieux, à mi-chemin de la revue de music-hall et de la proposition de clubbing extatique.
De New York à Tokyo, la traînée de poudre s’est enflammée instantanément. Elle brûle encore.
Ouverture des portes 20h / Début des concerts 21h