Le 22 juin 2022 à 21h00

Opéra Comédie à MONTPELLIER

Emanuel Gat - Act II & III or The
 Unexpected Return Of Heaven And Earth

42ème festival Montpellier Danse

Le 22 juin 2022 à 21h00

Opéra Comédie à MONTPELLIER

Prix Yoot : 5€ 30€

La vente pour cet événement est cloturée

Un événement dans le cadre du 42e festival Montpellier Danse.

Au risque de déconcerter quelque peu, Act II&III or The Unexpected Return Of Heaven And Earth, nouvelle création d’Emanuel Gat, procède directement de LOVETRAIN2020, précèdent opus du chorégraphe. Quelques esprits chagrins pourraient s’offusquer de mettre ainsi Puccini, dont les deux derniers actes de Tosca servent de support à la présente pièce, sur le même plan que les airs de Tears for Fears qui soutiennent la précédente… Mais ce serait négliger que les arias d’opéra relèvent, à l’époque du maître Lucquois -Tosca date de 1900- , d’une logique de tubes pas si éloignée de ceux du groupe anglais des années 1980.« L’opéra, c’est du pop ; c’est de la musique populaire et c’est ce qui m’intéresse » revendique le chorégraphe qui conserve dans sa playlist, et depuis des années, les hits du chef-d’oeuvre lyrique ! De plus cette nouvelle œuvre découle réellement de la précédente : les dates annulées, la compagnie désœuvrée et l’Arsenal de Metz qui propose d’accueillir le groupe pour qu’il se retrouve pour un peu de travail commun. « Au bout du deuxième jour, j’ai juste mis ça [les airs de Tosca] et cela a été une évidence. Tout s’est mis en place comme jamais et la pièce s’est créée en dix jours ! ». Pour autant, il ne faut pas espérer retrouver les rôles de l’horrible Scarpia qui veut abuser de la cantatrice Tosca pour prix de la liberté du peintre Caravadossi, l’amant de cette dernière… « Ce n’est pas narratif, mais ce qu’expriment musique et voix colorent différemment la chorégraphie. La puissance narrative passe par les chanteurs et le cerveau du spectateur fait une sorte de correspondance » explique le chorégraphe qui, pour cette première incursion dans le monde lyrique – lui qui pourtant a tant exploré la musique – a retenu le must des tubes lyriques : l’enregistrement (1965) de la Callas, Tito Gobbi et Carlo Bergonzi sous la direction de Georges Prêtre. Pour la force expressive, justement. Philippe Verrièle

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