Vladimir et Estragon, quelque part, un soir, attendent Godot dont on ne sait rien. Voilà toute l’action : presque rien, une attente. Mais ce presque rien permet de faire toute la place au simple fait d’être là.
Dix ans après une mise en scène mémorable de Fin de partie au Théâtre de l’Odéon, Alain Françon reprend un autre grand classique de Beckett, dans une version inédite. Basée sur les derniers écrits du dramaturge irlandais, ce Godot tire de la langue beckettienne toute sa quintessence.