2014 LA RUE. Territoire sauvage plus dangereux de jour en jour, et dans le monde entier, la rue s’organise en quelques lois sévères sans discours. Ici, pas de politique, pas de langue de bois, pas de religion, pas de sentiments. Violence ou pas, les groupes qui se forment et se déforment, suivent la règle unique de la survie.
En 1954 Fellini tourne LA STRADA et provoque les réactions des professionnels du cinéma en détournant le courant du néoréalisme. Magnifiquement, il introduit le regard sur la femme et sa condition en Italie, et nous laisse un film sur l’amour et l’humanisme.
Aujourd’hui, une femme raconte l’histoire de Gelsomina et de Zampano. Une femme d’aujourd’hui qui tente de redonner aux mots et aux silences des personnages, une concordance poétique, sociale et humaine. La rue de 1954 et celle de 2013 s’entrechoquent. Audelà du cinéma. D’après un texte de Pierrette Dupoyet.
… »Il est arrivé un matin d’automne avec son bonnet de berger sans brebis et son gros blouson qui sentait le voyage, le cheval et le cambouis, le haut de l’oeil chiffonné comme ceux qui ne savent jamais où ils vont dormir ni dans quelle position. »
« …Gelsomina, ce monsieur Zampano aimerait que tu l’accompagnes dans ses voyages, que tu remplaces Rosa. Il va t’apprendre un métier, dis, tu es contente ?… »
Gelsomina Annie Grézoux / Zampano Olivier Urbe
Mise en scène Christian Chessa
Régies Son et Lumière Thérèse Mestre
Théâtre de la Nouvelle Cigale
www.nouvellecigale.com