Trois concerts aux genres musicaux variés.
George Ka
Aussi touchante que charismatique, George Ka détient une plume affutée. D’une sincérité désarmante et d’une simplicité touchante, elle teste dans ses textes les limites de l’enfance, de la fête et du corps de la femme. Des paroles troublées d’émotion authentique, une langue chantournée, un flow bouillonnant, découvrez cette artiste franco-vietnamienne qui se revendique de l’influence de Gaël Faye dans son écriture et sa façon de placer sa voix, quelque part entre rap et chanson française. Elle invente toutefois un univers bien à elle, avec slam écrit sur du papier brûlant avec une plume trempée dans un métal rare, celui de la révolution intime.
Emily Loizeau
Artiste complète, musicienne hors pair, chanteuse sensible dont la musique sort des sentiers battus, Emily Loizeau oscille avec grâce entre chanson française et pop-rock. Ses influences sont variées, un doux mélange entre du Georges Brassens, du Bob Dylan ou bien encore du Beatles. Figure montante de la chanson française d’inspiration folk, elle fait souffler un joli vent de fraîcheur et séduit un large public. Elle apporte un cosmopolitisme dans le paysage de la chanson française et fait d’elle une artiste à part entière. Ses mélodies sont un mariage vertigineux entre le poétique et le politique. En concert Emily vous offre une puissante piqûre d’adrénaline, une pulsation électrique vitale. Elle nous revient avec « Icare », un disque écrit au coeur du confinement, enregistré en quarantaine en Angleterre avec le réalisateur et musicien John Parish (musicien et producteur de PJ Harvey). Un appel, un souhait profond et puissant d’aller chercher au coeur de ses propres peurs, de sa propre colère, ce qui peut lier aux âmes de chacun.
Star Feminine Band
Sans crier gare, une formation de sept jeunes filles âgées de 11 à 18 ans à peine originaires d’une région reculée du Bénin, bouscule l’idiome rock garage avec une fraîcheur, une inventivité et une énergie stupéfiantes, jouant juste, haut et fort. Tout commence en 2016, quand un professeur de musique béninois, André Balaguemon décide de monter un orchestre féminin dans sa région et de former les apprenties musiciennes bénévolement. En seulement deux ans, ces jeunes filles vont tout apprendre, se perfectionner, tout en continuant leur scolarité, pour devenir un incroyable orchestre militant. Leurs chansons vantent – en français et dans les langues locales – l’émancipation de la femme africaine, l’optimisme et la liberté. Un manifeste à hauteur d’enfants qui résonne à l’échelle universelle.