Conte lyrique en un prologue et trois actes sur un livret d’Armand Silvestre et d’Eugène Morand fondé sur la pièce Le Mystère de Grisélidis des mêmes auteurs, créé à l’Opéra Comique de Paris le 20 novembre 1901.
La redécouverte des chefs-d’oeuvre de Massenet se poursuit par la féérie médiévale Grisélidis, peu jouée depuis sa création à l’Opéra-Comique en novembre 1901. Pourtant l’impact dramatique de cette légende du XIIe siècle, à mi-chemin entre Cendrillon et Le Jongleur de Notre-Dame, n’a rien perdu de son charme, entre drame religieux, conte fantastique et vaudeville : Pétrarque, Christine de Pisan, Charles Perrault jusqu’aux Italiens Vivaldi, Scarlatti et Albinoni, ne s’y sont pas trompés. La jeune épouse d’un chevalier parti en Terre sainte succombera-t-elle au piège si habilement tendu par le diable, ou bien restera-t-elle fidèle à son époux ? La réponse est à chercher auprès de Massenet qui s’amuse à mêler franc comique au personnage du Diable, et féérie chrétienne au miracle final, le tout sur un ton enjoué et toujours agréable : un régal !
