Voilà trois femmes, manipulatrices, cruelles et séductrices, tout autant que victimes et piégées à leur propre jeu.
ll y a d’abord trois tragédies de femmes. Et pourtant c’est bien une comédie, une comédie sociale, satirique… Il s’agit aussi d’une certaine vision des femmes, celle qu’Esther Vilar porte sur la gente féminine de nos démocraties occidentales. Car dans la pièce, ce sont clairement les femmes qu’on regarde à la loupe. Comme dans une île interdite aux mâles, l’homme est volontairement absent. Et pourtant, il n’est question que de lui. Trois figures féminines, trois âges différents, trois façons de réagir pour une même situation. Ou peut-être est-ce la même femme, à trois âges de la vie ?