Une pièce adaptée de la chronique de Mohamed Kacimi.
Après avoir lu Jours tranquilles à Jérusalem, chronique dans laquelle Mohamed Kacimi, écrivain et dramaturge algérien, évoque la folle aventure de la création, en 2018, d’une pièce de théâtre en Palestine – Des roses et du jasmin d’Adil Hakim -, le metteur en scène Jean-Claude Fall lui a commandé l’écriture d’une pièce adaptée de sa chronique. Et cette pièce, tout comme la chronique dont elle est tirée, suffit à dresser un état des lieux du conflit israélo-palestinien, à rendre compte de la folie, du désespoir et de la violence, certes, mais aussi de cette volonté farouche de vivre « malgré tout », d’être des artistes en travail et d’être vus comme tels. Une mise en abyme de la folie humaine qui ferait songer à Shakespeare, si elle ne puisait ses sources dans l’Histoire la plus actuelle. Mohamed Kacimi a tenu un journal de création, qui s’articule autour des temps forts de cette mésaventure culturelle et humaine : les conflits internes au sein du Théâtre National de Palestine, la difficulté de l’évocation de la Shoah sur une scène palestinienne, la résonnance avec la situation des Palestiniens en Cisjordanie, avec les réactions israéliennes et internationales…