Le duo au sommet formé par Guillaume Bellom et David Kadouch fréquente La Belle excentrique de Satie, la Fantaisie D. 940 de Schubert et la version à quatre mains de Petrouchka de Stravinsky.
Les voici qui passent maintenant à la vitesse supérieure dans l’échelle de la virtuosité avec la transcription du Sacre du printemps que Stravinsky a lui-même arrangée. Comme jadis en juin 1912 avec le duo formé par le compositeur et Debussy, la technique superlative de nos interprètes sera mise à rude épreuve quand on se souvient que Stravinsky avait conclu cette incroyable séance de déchiffrage : « nous étions muets, terrassés comme après un ouragan venu du fond des âges. »