Une adaptation théâtrale de l’oeuvre mythique de Dostoïevski.
Qui a tué le père ? Le vieux Karamazov avait quatre fils, dont un bâtard. Un seul a donné le coup, le pilon de cuivre est dans le jardin, couvert de sang. Une chose est sûre : personne n’est innocent, et tous les motifs, à force de contradiction, exploseront en vol. Puis passera la justice des hommes. Jean Genet : « Ai-je mal lu Les Frères Karamazov ? Je l’ai lu comme une blague. Une farce, une bouffonnerie à la fois énorme et mesquine, puisqu’elle s’exerce sur tout ce qui faisait de [Dostoïevski] un romancier possédé, elle s’exerce contre lui-même, et avec des moyens astucieux et enfantins, dont il use avec la mauvaise foi têtue de Saint-Paul. »