Histoires mêlées, histoires dansées. Lorsque Jean-Claude Gallotta imagine avec Alain Bashung une reprise musicale et chorégraphiée du célèbre album de Gainsbourg, il ne savait pas que le temps leur jouerait l’un de ses plus mauvais tours.
Malade, Bashung termine la partition mais ne chantera jamais sur scène son dernier spectacle. Il est là pourtant. Sa voix, ses impros, son rock, du très grand Bashung absorbé et absorbant la musique et les textes de Gainsbourg, l’Homme à Tête de Chou.
Évoquée sur le plateau, son absence/présence prend la forme d’une chaise de bureau à roulette, le pivot autour duquel les douze danseurs gravitent dans leurs courses et leurs élévations perpétuelles. Douze personnages empruntant tour à tour le rôle de Marilou, la shampouineuse volage et sexy, et celui de son amant assassin dans un spectacle éclatant de bonheur.