Accoutumé au jeu de l’inversion des rôles, Marivaux invente une utopie réjouissante dans « L’île des esclaves » : Voici une république où les maîtres sont corrigés de leurs défauts et les valets reconnus comme des humains à part entière !
Le siècle des Lumières, nous éclaire et rend partiellement possible une belle illusion …L’égalité.
La valeur d’un homme ne doit-elle pas se mesurer à la noblesse de son cœur ?
Qu’en est-il dans les coulisses, quand les acteurs sont confrontés aux mêmes injustices ? Les loges sont, une île de comédie, mais qui sont les « esclaves » ? Qui sont les dominants ? Luttes de pouvoir, éclats d’orgueil et éclats de rire… La raison peut-elle s’imposer ? Comme le dit Arlequin : « Je ne te ressemble pas, mais moi, je n’aurais point le courage d’être heureux à tes dépens. »