Cet Olympe des infortunes met en lumière des gens qui dérangent, qui nous font détourner les yeux, sans jugement, ni larmoiements.
L’Olympe des infortunes est un terrain vague (sorte de « cour des miracles ») à la périphérie d’une ville, coincé entre une décharge et la mer.
Ici, vit un peuple de vagabonds, de clochards, de laissés-pour-compte qui se font appeler les Horr. Ils vivent, ou plutôt survivent, en marge de la société de consommation qu’ils considèrent comme mauvaise.
Ils ont décidé de rejeter la ville, ses valeurs matérielles, le travail, la famille et surtout l’argent qui représente pour eux le mal suprême.
Tout ce petit monde se côtoie par affinités, certains protégeant les autres. Il y a tout d’abord Ach le Borgne surnommé « le musicien » parce qu’il joue de la guitare, et son protégé Junior le Simplet. Nous avons aussi Mama la vieille femme et Haroun qui creuse sans cesse et sans but le sable, Bliss qui passe ses journées à élever des chiens évitant tout contact avec ses semblables et enfin le Pacha, véritable chef du lieu, autour de qui gravite toute une cour de personnages aussi obscurs qu’inquiétants et qui pour la plupart sont des soûlards…
Tout ce petit monde vit quasiment en autarcie, plus copains qu’amis, trouvant de quoi se vêtir et de quoi se nourrir dans les déchets de la décharge, entre une dispute et une réconciliation, un départ et un retour, un décès et un heureux événement…
🕐 durée : 1h
Distribution complète :
De Yasmina Khadra
Mise en scène par Serge Arnaud
Avec Serge Arnaud et Mathieu Langlois
