La langue maternelle peut-elle être plurielle ? Se faire l’écho d’une myriade de situations ou d’une multiplicité de strates temporelles ?
Dans ce premier solo, où le corps se lit comme un palimpseste, la voix est un viatique pour entrer dans la fabrication mouvante d’une identité. Labile et hétérogène, elle se manifeste à travers un jeu de réverbération, un chassé-croisé de sons et de gestes qui absorbent, redistribuent et transforment ce qui les entoure. Répétés, saturés, étirés, ils brisent le miroir de l’autofiction pour n’en garder que les plus vifs éclats.
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Chorégraphie et interprétation : Lucía García Pullés
Durée : 1h
Image : © Oscar Chevillard