Vous connaissez Monteverdi, Cavalli et Sartorio?
Alors vous allez adorer les plus confidentiels Frescobaldi, Netti, Moratelli et autres compositeurs de ce premier baroque italien gorgé de soleil, si bien défendu par Jakub Józef Orliński.
Un charisme hors du commun, un timbre chaleureux et coloré, le contre-ténor polonais sait se jouer des pires difficultés de la partition, passant tout en souplesse des graves aux aigus. Surtout, c’est la résonance étonnante de cette voix qui en fait sa singularité, sans oublier un sens accompli du récitatif et une agilité vocale de haute voltige.