Dorota Anderszewska & solistes de l’Opéra Orchestre !
Les mises en musique les plus accomplies du Stabat Mater sont nombreuses – Palestrina, Charpentier, Vivaldi, Rossini, Dvořák, Poulenc… – mais celle de Pergolèse pour deux voix solistes (soprano et alto), cordes et basse continue exalte comme nulle autre la fièvre extatique et douloureuse que porte en lui le poème latin attribué à Jacopone de Todi. Dynamiques contrastées, lignes et mélismes infiniment prolongés, tempos variés et par-dessus tout, dissonances exacerbées pour exprimer cette souffrance suave qu’exalte l’époque baroque. À peine rendue publique, la partition circula dans toute l’Europe à la vitesse de l’éclair et se trouve encore aujourd’hui dans toutes les bibliothèques de notre vieille Europe. Puis, place à la Symphonie concertante, merveilleusement ludique et spirituelle, de Haydn, composée lors de son premier voyage triomphal à Londres en 1792.
