Premier opéra de Haendel représenté en 1720 à lʼAcadémie Royale de musique londonienne, Radamisto fut une belle réussite en son temps avant d’entrer dans un long sommeil de 240 ans. À l’instar du sublime air « Ombra cara », les vedettes du chant du baroque que l’on s’arrachait à prix d’or – Cuzzoni, Faustina, le castrat Senesino – revivront sous vos yeux grâce aux étoiles du chant d’aujourd’hui – Jaroussky, Lemieux, Baráth… et à l’ensemble Artaserse. Dans le livret de Nicola Francesco Haym, le bonheur conjugal sans nuage dont jouissent Radamisto et Zénobie va être mis à mal par le tyrannique Tiridate, roi d’Arménie, qui fait fi de son mariage avec sa fidèle Polissena pour courtiser la belle Zénobie (pourtant pas libre, mais…). Trois actes plus loin, après moult péripéties, airs et récitatifs magnifiques, tout rentrera dans l’ordre dans cet opéra seria « plus solide, brillant et plein de feu que tout autre drame que Haendel a produit en Angleterre » (Charles Burney).
Opéra en italien en trois actes de Georg Friedrich Haendel (1685 – 1759)
sur un livret de Nicola Francesco Haym, d’après L’amor tirannico, o Zenobia de Domenico Lalli et Zenobia de Matteo Noris.
Chanté en italien surtitré en français et en anglais