Guillaume Séverac-Schmitz a l’art de conter des histoires de familles aux destins tragiques, en s’appuyant sur les grands textes classiques.
Avec Richard III, œuvre emblématique du grand William, il explore les ressorts shakespeariens et baroques des fêtes macabres.
Acteur, musicien, metteur en scène formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Guillaume Séverac-Schmitz mène une belle carrière de comédien sous la direction de Christophe Rauck, Mario Gonzalez, Wajdi Mouawad, Jean-Michel Ribes, David Lescot, entre autres, se produisant également dans la Cour d’honneur au Festival d’Avignon.
Il est le directeur artistique de la compagnie [Eudaimonia] implantée en Occitanie.
Pour raconter cette histoire, chaque personnage occupe une place de choix. Car au fond, la folle ascension de Richard ne serait rien sans le meurtre horrible de son frère Clarence, l’assassinat honteux d’Hastings, les malédictions prophétiques de Margaret, la résistance obstinée d’Élisabeth, la haine de Lady Anne ou l’ambition démesurée de son allié Buckingham. Au contact de Richard, tous les protagonistes se transforment en monstres et évoluent dans un monde déliquescent.
Cette pièce, empreinte de trente années de guerre civile entre les maisons d’York et de Lancastre, porte en elle toute la folie sanguinaire provoquée par la soif de pouvoir.
Pour servir ce théâtre élisabéthain, le metteur en scène retrouve les interprètes qui firent l’immense succès de Richard II.
Ensemble, ils forment une troupe magnifique, incandescente !