Une sensation contrastée entre le blanc des étendues enneigées et la rougeur des peaux mordues par le froid inspire la chorégraphe qui réinvestit des motifs du Récital des Postures et les démultiplie dans une combinatoire finement ciselée entre les corps de sept interprètes.
« Chaque personne est un monde, un écosystème avec ses cycles et ses mouvements gazeux, telluriques ou germinatifs ». La puissance de rêverie du poème guide cette quête de dé-hiérarchisation anatomique du corps. Le public est invité à collecter ce qu’il perçoit notamment par le dessin, pour établir un relevé de ce qu’il regarde et de ce qu’il fictionne.