Aux côtés de la scénographe Célia Gondol, Vania Vaneau opère un dévoilement des potentialités qui grondent sous l’ordre apparent du cosmos. Rendu aux gestes élémentaires de la fabrication, le corps se transforme en pierre, en arbre, en tigre ou en étoile. Une hybridation ouvrant à une communauté d’expériences entre l’homme et la nature. Sinon une renaissance, pour faire table rase de ce qui les entame.
Partir du chaos, cueillir la nuée où les formes, les vies, baignent encore dans l’indistinction. Située au commencement, ou peut-être à la fin du monde, Nebula présente une scène liminaire, comme saisie juste à l’instant d’après la catastrophe. Mais de cette terre brûlée jaillissent des êtres nouveaux, solidaires des entrelacs de la matière, partenaires d’un champ de forces.