Une pièce viscérale.
Deux hommes dans une cellule. Sept ans plus tôt, l’un d’eux est entré dans un musée et, parmi les œuvres d’art, a abattu un groupe d’enfants et leur enseignante. L’autre a reconstitué les faits, conduit l’affaire jusqu’à la mise en œuvre, imminente, de la sentence : l’exécution du meurtrier. Dehors, le temps a passé : les vieux quartiers, partagés dans l’enfance, sont entrés au musée, virtuellement reconstitués. Ici, le temps court : dernière semaine, dernière nuit, dernière heure. Dans le musée de Bashar Murkus, victimes et bourreaux se battent pour trouver leur place.