Six interprètes, recouverts de collants aux couleurs criardes, ravivent une scène de haute intensité : le trottoir.
Lieu des anonymes, des rencontres interlopes, parfois joyeuses, parfois troublantes, mais toujours au devenir incertain, il offre un espace ouvert aux métamorphoses. Les rôles sociaux, les gestes de tendresse, les impulsions de violence et autres masques du Moi, se cristallisent et se défont au rythme d’une mascarade enragée. Le carnaval, quel meilleur point de fuite pour une traversée turbulente des identités ?