Le mot allemand se traduit par « milieu » ou « environnement », mais on y entend le monde (Welt).
Et c’est bien un monde que l’on voit apparaître et disparaître sur le plateau, celui d’humains surgissant seuls ou ensemble, à intervalles réguliers d’une étrange forêt de miroirs, diversement vêtus, diversement affairés, bras chargés ou ballants, exécutant un pas, toujours le même, luttant contre le vent et l’air du temps, passant, mangeant, travaillant, s’aimant, jetant un cri, un regard ou un détritus, puis se retirant. Et continuant.