Jérusalem, 9 septembre 2003. Dans un climat de guerre perpétuelle, Tal ne comprend plus les attentats, les explosions, les opérations militaires…
Dans son roman épistolaire, « Une bouteille dans la mer de Gaza », Valérie Zenatti explore le conflit Israélo-Palestinien à travers les yeux de deux adolescents : Tal, une étudiante juive qui vit à Jérusalem et Naïm, un jeune gazaoui. Ces personnages, comparables à des fleurs perdues sur un lopin de terre chaotique, se cognent à la guerre, à ses dégâts, son absurdité…
Dans le tumulte des attentats, des haines et des promesses de vengeance, ils parviennent à créer une bulle de silence dans laquelle ils vont apprendre à dialoguer.
Tal aimerait pouvoir poser des questions, partager ses doutes, dialoguer avec quelqu’un de son âge, avec une Palestinienne par exemple, qui habiterait de l’autre coté du mur.
Un jour, elle décide d’écrire une lettre, qu’elle enferme précautionneusement dans une bouteille et que son frère Eytan, en service militaire à Gaza, ira jeter dans la mer.
Ce jour-là, Naïm, un jeune gazaoui, est étendu sur le sable, il se laisse à rêver de liberté quand un objet pointu le fait sortir de sa torpeur. Celui-ci trouve la bouteille…
Dans le tumulte des attentats et des promesses de vengeance, Tal et Naïm parviennent à créer une bulle de silence dans laquelle ils vont apprendre à dialoguer.
À travers ce spectacle, le but est avant tout d’engager un dialogue à travers les diverses cultures arabes et juives, un dialogue citoyen, ici en France. En s’appuyant sur le conflit au Proche Orient mais sans y prendre part, le but est d’encourager l’espoir d’un apaisement et la possibilité d’une paix durable, initiés grâce à des actions citoyennes bien loin des verbiages politiques, avares de bon sens et d’ouverture. Et quoi de mieux que le théâtre comme catharsis ?
A Savoir :
En présence de l’auteur samedi 7 novembre 2020.
Auteur : Valérie Zenatti
Artistes : Eva Freitas, Aurélien Vacher, Élie Petit
Metteur en scène : Camille Hazard