Petite et Grand sont frère et soeur. Ils vivent avec leur mère.
Grand est populaire dans son collège, tandis que Petite, pleine de tics, essuie les moqueries de ses camarades. Un soir, croyant ses enfants endormis, la mère téléphone à une amie et confie, désespérée, ses difficultés à élever sa fille. Mais Petite entend toute la conversation…
Une forêt s’inspire du Petit Poucet et de Hänsel et Gretel pour créer un récit original, une plongée au coeur de la forêt et des relations familiales.

Note d’intention –
« Au tout départ, l’envie de se frotter à l’univers du conte, à ses archétypes, à son schématisme, à sa puissance symbolique, à sa radicalité, et plus précisément, l’envie d’explorer les “contes d’enfants perdus dans la forêt”. En lisant et relisant maintes versions du Petit Poucet, un détail a attiré mon attention : dans le conte bien connu de Perrault, Poucet est un enfant chétif, qui ne parle pas. Sa famille pense qu’il est bête, et tout le monde à l’école et à la maison, se moque de lui. J’ai eu envie de m’emparer du personnage de Poucet pour en faire un enfant différent des autres. Une forêt s’inspire du Petit Poucet mais aussi d’Hansel et Gretel. Dans ce processus, il ne s’agissait pas d’être fidèle à un conte mais de rêver librement autour de celui-ci. Il s’agissait aussi d’en extraire les thématiques qui m’inspiraient : la différence, l’abandon, la relation frère-soeur, l’univers de la forêt vu comme un échappatoire à la société et à la norme. Une forêt est une création de plateau : c’est après avoir déplié avec toute l’équipe, les ingrédients du conte, après avoir longuement parlé du handicap, et de ses résonances dans la sphère familiale, que nous avons travaillé sur le plateau. Dans ce processus, les acteurs n’ont pas seulement interprété leurs personnages, ils les ont aussi façonnés. Le texte s’est élaboré à l’écoute des improvisations pour se peaufiner, se préciser peu à peu sur le papier. » Félicie Artaud
Durée : 1h
Spectacle adapté en langue des signes française
Compagnies Joli Mai & Agnello