Une ode à l’identité.
Nouvelle création de la compagnie Théâtre à cru d’Alexis Armengol – que nous avions accueilli en 2015 avec l’inoubliable J’avance et j’efface, Vilain ! prend ses racines dans le conte d’Andersen, Le vilain petit canard, qu’il met ici en résonance avec les écrits de Boris Cyrulnik et de « l’antipsychiatre » écossais Ronald David Laing.
La métamorphose de Zoé, jeune fille orpheline, offre l’occasion d’une variation sur le rebond et la résilience. Alors qu’elle s’apprête à nous raconter le conte d’Andersen, la voilà prise dans le reflet d’un miroir, déformée et abandonnée, au milieu d’une tempête. Elle tente alors de trouver un refuge et rencontre un ami, mais son passé la bloque, l’ancre. Petit à petit, Zoé va trouver sa voie : elle traverse, chante et dessine ses souvenirs, mais aussi les trous, les obstacles, comme autant d’étapes constituantes de sa merveilleuse identité.