Thomas Rösner, chef autrichien formé à Vienne, emmène l’Orchestre de Montpellier sur les pas de Schubert, Haydn et Schumann.
Il règne dans la Fantaisie D. 940 de Schubert une atmosphère tragique où les silences parlent autant que les notes. Transcrite pour orchestre, sa profonde mélancolie nous rappelle ce rêve sublimé par Schubert d’une complicité amoureuse avec Caroline Esterházy.
En parfait contraste, voici la plus joyeuse et la plus spontanée des dernières oeuvres symphoniques de Schumann, qui célèbre la Rhénanie, région riche en associations légendaires.
Et au milieu, plonge dans le premier des trois concertos pour violoncelle de Haydn qui permet à Anastasia Kobekina de montrer toute son expressivité.
🕐 durée : 1h40 env. avec entracte