Un concert imprégné de musique arabe.
Waed Bouhassoun chante des poèmes d’amour mystiques et profanes. Elle recueille, dans le vaste répertoire de la poésie arabe pré-islamique, dans celui des poètes mystiques et arabo-andalous du VIIe au XIIIe siècle et des contemporains, quelques vers, qu’elle met en musique et qu’elle chante en s’accompagnant de son oud. Mais elle a également la particularité d’explorer des voies mal connues de la poésie nabatéenne, cette poésie dialectale d’origine pré-islamique qui s’est répandue oralement dans toute la péninsule arabique. La pratique de ce répertoire, reste en particulier très vivante dans la région montagneuse au sud de la Syrie. C’est là que Waed Bouhassoun est née. Son choix de travailler ce répertoire poétique est une façon de rendre hommage à ses racines, elle pour qui la musique qu’elle compose et joue incarne un lien indestructible avec sa terre natale et sa famille.