« Fasciné par l’innovation technologique, Wayne McGregor ouvre l’édition 2024 avec ce qui s’annonce être l’oeuvre la plus ambitieuse de sa carrière. » Laura Cappelle, journaliste culturelle et chercheuse
Pour Deepstaria, le chorégraphe britannique, dont l’écriture articule et désarticule les corps à toute vitesse, fait dialoguer l’intelligence artificielle, la recherche acoustique et l’informatique spatiale – une technologie émergente qui numérise les activités de personnes comme de machines – avec la virtuosité de ses danseurs. Diptyque partagé entre la scène et le virtuel, la création mondiale de Deepstaria aura ainsi lieu simultanément à Montpellier et dans le métavers, afin de démultiplier les expériences offertes au public. Pour la compagnie de Wayne McGregor, qui a fêté son 30e anniversaire l’année dernière, il s’agit d’une nouvelle étape dans une collaboration de longue date avec le monde de la science et des nouvelles technologies. De Cyborg, solo de 1996 inspiré par les actions d’un robot, à l’installation immersive +/-Human, dans laquelle des drones guidés par des algorithmes accompagnaient les interprètes humains, son travail n’a cessé de questionner le potentiel créatif des outils de pointe. Imaginé avec Tobias Gremmler, pionnier des médias numériques, du graphisme de mouvement et de la conception d’interfaces, Nicolas Becker, concepteur sonore oscarisé, ainsi que LEXX, producteur de musique et co-inventeur de BRONZE AI, et deux collaborateurs qui ont marqué le répertoire de McGregor, Lucy Carter (lumière) et Uzma Hameed (dramaturgie), Deepstaria promet d’être un événement en dialogue avec les évolutions rapides de notre époque. 👉 plus d’infos sur Wayne McGregor ici