« C’est étrange d’avoir envie de quelque chose qui fait peur. »
Le public est sur la scène et se mêle aux interprètes pour fabriquer un lieu, un refuge. Il participe à l’élaboration de la performance, il fait partie intégrante de l’expérience qui se déroule sur scène : à partir de bastaings de bois, disposés peu à peu à la verticale ou à l’horizontale, une construction apparaît. Peut-être une cabane, une maison, un abri ?
Sur scène, chacun devient opérateur, modifiant la structure au fur et à mesure. Les artistes y circulent, jouant sur l’équilibre de l’ensemble, tandis que le public s’y déplace, interagit. Les frontières deviennent poreuses, La Mondiale Générale efface la frontière entre ceux qui regardent et ceux qui agissent, pour créer de nouveaux liens et donner naissance à un espace autre, édifié en commun et partagé.
« C’est le regardeur qui fait l’œuvre », affirme Marcel Duchamp.
Dans Réfugions-nous, chaque personne concourt à l’élaboration d’un objet que tout le monde pourra regarder et habiter.
🕐 durée : 1h30
📷 crédit photo ©Pierre Barbier